Cartels d'exposition d'un autoportrait de Jean-François Guillibaud ou Barthélémy Guillibaud
Histoire administrative
Il y a, ou il y a eu, une incertitude concernant un autoportrait de Barthélémy ou Jean-François Guillibaud, respectivement père et fils, donné à la Société des Arts en 1798 par "le Citoyen Guillebaud" (procès-verbal des assemblées générales et des séances du Comité et de la Société du 14 Brumaire an 7, voir cote SDA.1480).
Le pastel correspondant, qui se trouve dans le salon de l'Athénée, porte un cartel le définissant comme Barthélémy Guillibaud par lui-même. Cependant, ce même portrait est reproduit dans l'ouvrage de Jules Crosnier, qui relève que les procès-verbaux rédigés au moment de la donation du tableau, ainsi qu'un catalogue des oeuvres de la Société, se contredisent quant au modèle représenté. Il estime quant à lui que la tenue vestimentaire et la perruque du sujet, effectivement plus proches des modes de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ne peuvent correspondre à celles qu'aurait pu porter Barthélémy, décédé en 1742. Crosnier légende donc ce portrait comme un autoportrait de Jean-François Guillibaud, contrairement à ce que le cadre de l'oeuvre lui-même indique encore en 2020 (Jules Crosnier, La Société des arts et ses collections, 1910. URL : http://doc.rero.ch/record/20986 , p.119).
Présentation du contenu
Egalement une note indiquant "Prière de faire très attention à ne pas gicler de liquide sur ces tableaux très importants" et portant le numéro 87 collé au dos
Contraintes techniques
Bois, ruban adhésif
Notes
Orthographes alternatives : Barthélémi Guillebaud (le cartel en bois indique "Bmi Guillebaud")
Barthélémy Guillebaud
Jean-François Guillebaud
Imprimé, manuscrit, tapuscrit
[s.d.] (1850 - 2000)
1 cm
SDA.3608
Coll. iconographiques Ville de Genève